L’ŒIL DE VG

RECONNAISSANCE

L'Œil de VG s'est fait assez discret cette année mais il ne pouvait pas achever cette saison sans un ultime coup de clavier avant de quitter son club de toujours. L'occasion d'écrire ces quelques mots reconnaissants !

Monaco 19h57, samedi 20 mai. Le coup de gong final retentit en principauté et vient poser un voile pudique sur mon histoire mais aussi sur celle de Dom avec l'ECPHB. La victoire, 28-25 est à classer au rang des anecdotes. La saison a été longue, interminable penseront certains organismes qui gardent les stigmates d'une saison de combat. L'essentiel est donc ailleurs, l'heure est aux accolades reconnaissantes et aux poignées de main chaleureuses pour les 2 gardiens du temple qui ne vivent pas l'instant de la même manière, question de caractère !! 
Les discussions suantes fleurissent ici et là sur le parquet entre partenaires, entre adversaires du soir, manière de prolonger le plaisir d'une dernière en partageant les ressentis. 
L'instant fait que les résultats sont accessoires, les émotions principales. 
Alors certes, les fétichistes des chiffres et des palmarès ressortiront la 8ème place finale cuersoise. Le bilan de X buts marqués, Y buts encaissés, tant de victoires, tant de défaites ferait pale figure par rapport aux espoirs de départs. Mais bordel, on va laisser cette logique glaciale aux comptables et aux boutiquiers parce que, franchement de vous à moi, au rayon des souvenirs, mademoiselle émotions comptera toujours plus que mademoiselle résultats ! 
Vous m'autoriserez, amis fideles du club, à utiliser la 1ère personne pour vous expliquer que c'est ainsi que j'ai toujours vécu mon engagement à l'ECPHB, dans une optique selon laquelle le ballon n'est qu'un prétexte à la quête d'aventure humaine et d'émotion collective. Le sentiment d'appartenance à un club, à des couleurs, à une histoire comporte me semble t-il plus de valeur qu'une parade sur penalty ou un chabala réussi.
Habité par ces dispositions d'esprit, difficile de ne pas saluer mes partenaires et coach avec qui j'ai réalisé ce dernier voyage avec l'attelage rouge et noir. Les plus anciens de mes partenaires comprendront que je préfère n'en citer aucun plutôt que d'en oublier un, l'essentiel étant qu'ils se reconnaissent !
En tentant d'éviter l'écueil de la flambée narcissique (cette expression est en elle même une flambée narcissique), j'ai pris un kiff fou durant toutes ces années à vous conter la vie du club avec dérision et second degré.
Je poursuis ma route gonflé d'enthousiasme, oh, pas très loin, du côté des terres Montpelliéraines, avec en toile de fond la vision de ma reconnaissance éternelle pour ce club auquel j'ai tenté de rendre une infime partie de ce qu'il m'a apporté !
Merci
VG